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Pleurer, c'est prendre le risque de paraître sentimental.

Tendre la main vers l'autre, c'est prendre le risque de s'impliquer.

Faire voir ses sentiments, c'est prendre le risque de montrer son véritable Soi.

Étaler ses idées devant la foule, c'est risquer de les perdre.

Aimer, c'est risquer de ne pas être aimé en retour.

Vivre, c'est risquer de mourir.

Espérer, c'est risquer le désespoir.

Essayer, c'est risquer l'échec.

Mais les risques doivent être courus, parce que le plus grand risque dans la vie, c'est de ne rien risquer.

La personne qui ne risque rien ne fait rien, n'a rien, n'est rien.

Quelqu'un qui veut éviter la souffrance et le chagrin, ne peut apprendre à ressentir, à changer, à grandir, à aimer, à vivre.

Enchaîné par les certitudes, l'individu est un esclave qui a renoncé à la Liberté.

Seul l'individu qui risque est vraiment libéré.

LE DON DU SOURIRE

Il ne coûte rien

Et produit beaucoup.

Il enrichit celui qui le reçoit

Sans appauvrir celui qui le donne.

Il ne dure qu'un instant,

Mais son souvenir est parfois immortel.

Un sourire, c'est du repos pour l'être fatigué,

Du courage pour l'âme abattue,

De la consolation pour le coeur endeuillé.

C'est un véritable antidote

Que la nature tient en réserve

Pour toutes les peines.

Et si l'on refuse le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez le vôtre.

Nul, en effet, n'a autant besoin d'un sourire,

Que celui qui ne sait pas en donner aux autres.

CONTE SOUFI

Un jour, un homme arrive dans un nouveau village et demande à un vieil homme :

"Dites-moi quel genre de personnes vivent ici ? Je m'informe avant de m'installer définitivement car je veux m'assurer de faire le bon choix cette fois-ci."

Le vieil homme lui demande :

"Comment étaient les gens là d'où vous venez ?"

"Ils étaient terribles. Certains arrogants, d'autres menteurs et d'autre étaient même voleurs. Dans l'ensemble, un endroit très difficile pour bien y vivre. Voilà pourquoi je suis parti."

Le vieil homme lui dit alors :

"Eh bien, je suis désolé de vous décevoir car vous trouverez le même genre de personnes ici monsieur."

Et l'homme quitte les lieux à la quête d'un autre village.

Peu de temps après, un autre homme arrive et demande au vieil homme la même chose. Ce dernier lui pose la même question et l'homme lui répond :

"D'où je viens, les gens étaient tous très gentils, très serviables. Un bel endroit où vivre. J'aimerais bien en retrouver un semblable."

Le vieil homme lui dit alors :

"Eh bien, vous trouverez ici que les gens sont tout aussi merveilleux."

LES OISEAUX BLANCS ET LES OISEAUX NOIRS

(conte soufi)

Les hommes, dit-il, sont, les uns par rapport aux autres, comparables à des murs situés face-à-face. Chaque mur est percé d'une multitude de petits trous où nichent des oiseaux blancs et des oiseaux noirs. Les oiseaux noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles. Les oiseaux blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles.

Les oiseaux blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous d'oiseaux blancs, et il en va de même pour les oiseaux noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous d'oiseaux noirs. Maintenant, imaginons deux hommes qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les Youssouf et Ali.

Un jour, Youssouf, persuadé que Ali lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une trés mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un oiseau noir et, du même coup libère un trou correspondant. Son oiseau noir s'envole vers Ali et cherche, pour y nicher, un trou adapté à sa forme. Si, de son côté, Ali n'a pas envoyé d'oiseaux noirs vers Youssouf, c'est-à-dire s'il n'a pas émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, l'oiseau noir de Youssouf sera obligé de revenir vers son nid d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et par détruire Youssouf lui-même.

Mais imaginons qu'Ali a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où l'oiseau noir de Youssouf pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, l'oiseau noir d'Ali volera vers Youssouf et viendra se loger dans le trou libéré par l'oiseau noir de ce dernier. Ainsi les deux oiseaux noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés.

Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à son nid d'origine car, est-il dit : "Toute chose retourne à sa source". Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire. L'auteur d'une mauvaise pensée, d'un mauvais souhait ou d'une malédiction est donc atteint à la fois par l'oiseau noir de son ennemi et par son propre oiseau noir lorsque celui-ci revient vers lui.

La même chose se produit avec les oiseaux blancs. Si nous émettons que de bonnes pensée envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses oiseaux noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous et retourneront à leur expéditeur. Quant aux oiseaux blancs porteurs de bonnes pensées que nous lui auront envoyés, s'ils ne trouvent aucune place libre chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs.

Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction ne pourra jamais nous atteindre dans notre être. C'est pourquoi il faut toujours bénir et ses amis et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée.

C'est ce que les soufis appellent "l'égoïsme souhaitable". C'est l'Amour de Soi valable, lié au respect de soi-même et de son prochain parce que tout homme, bon ou mauvais, est le dépositaire d'une parcelle de la Lumière Divine. C'est pourquoi les soufis ne veulent souiller ni leur bouche ni leur être par de mauvaises paroles ou de mauvaises pensées, même par des critiques apparemment bénignes.

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Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que BRAHMA, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir Divin et de le cacher à un endroit où il leur seraient impossible de le retrouver.

Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :

"Enterrons le divinité de l'homme dans la terre."

Mais BRAHMA répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera."

Alors, les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."

Mais BRAHMA répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."

Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher, car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour."

Alors BRAHMA dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre; il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui."

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A tous les fêlés de la terre, du corps, du coeur, ou de l'âme

Une vieille dame chinoise possédait deux grands pots, chacun suspendu au bout d'une perche qu'elle transportait, appuyée derrière son cou.

Un des pots était fêlé, alors que l'autre pot était en parfait état et rapportait toujours sa pleine ration d'eau. A la fin de la longue marche du ruisseau vers la maison, le pot fêlé lui n'était plus qu'à moitié rempli d'eau.

Tout ceci se déroula quotidiennement pendant deux années complètes, alors que la vieille dame ne rapportait chez elle qu'un pot et demi d'eau.

Bien sûr,le pot intact était très fier de ses accomplissements. Mais, le pauvre pot fêlé lui avait honte de ses propres imperfections, et se sentait triste, car il ne pouvait faire que la moitié du travail pour lequel il avait été créé.

Après deux années de ce qu'il percevait comme un échec, il s'adressa un jour à la vieille dame, alors qu'ils étaient près du ruisseau."J'ai honte de moi-même, parce que la fêlure sur mon côté laisse l'eau s'échapper tout le long du chemin lors du retour vers la maison."

La vieille dame sourit : "As tu remarqué qu'il y a des fleurs sur ton côté du chemin, et qu'il n'y en a pas de l'autre côté ? J'ai toujours su à propos de ta fêlure, donc j'ai semé des graines de fleurs de ton côté du chemin et chaque jour, lors du retour à la maison, tu les arrosais. Pendant deux ans, j'ai pu ainsi cueillir de superbes fleurs pour décorer la table. Sans toi, étant simplement tel que tu es, il n'aurait pu y avoir cette beauté pour agrémenter la nature et la maison".

Chacun de nous, avons nos propres manques, nos propres fêlures. Mais ce sont chacune de ces craques et chacun de ces manques qui rendent nos vies ensemble si intéressantes et enrichissantes à trouver ce qu'elle a de bon en elle.

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Alors que l'obscurité dans le monde s'intensifie, ta lumière intérieure doit augmenter en puissance et en force, afin que tu puisses dépasser le monde et manifester la vie et la lumière éternelles. Ne permets à rien de négatif en toi d'obscurcir la lumière, mais laisse la s'embraser en toi. Aucune force extérieure ne peut éteindre la lumière intérieure, elle reste à jamais ardente, quel que soit l'état apparent du monde. Par ton exemple vivant, tu peux aider à transformer l'obscurité en lumière.

Eileen CADDY, co-fondatrice de la communauté de Findhorn en Ecosse

L'amour appelle l'amour, et ses chemins sont insondables. L'amour se déverse en nous puis se propage par nos gestes, nos paroles et nos pensées, touchant ainsi le coeur de tous les êtres jusqu'aux confins de l'Univers.

Même s'il n'y a personne à mes côtés pour vivre l'amour souhaité, je puise dans mon puits d'amour la sympathie, l'affection et l'amitié.

J'accueille les autres sans les juger, je donne une poignée de main chaleureuse, je fais un pas vers celui qui est timide, je complimente, je sympathise avec celui qui souffre, j'exprime ma reconnaissance.

Ces gestes ouvrent le chemin à l'amour véritable. Je suis comblé d'amour et j'envoie dans l'Univers mon désir de partager cet amour !

Claudette JACQUES, créatrice de mandalas

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